Olivia Boudreau

Inclusion des images de l’oeuvre L’étang, la nuit en accompagnement du texte _La vallée de Gargaphie_ de Annie Lafleur.

ANTICHAMBRES
Sous la direction de Karine Bouchard et Anne-Marie Duquette
Paru le 3 mars 2025

Espace intermédiaire, l’antichambre s’impose comme un passage obligé, une attente indéterminée. À l’inverse de l’intimité et de la sécurité qu’offre la chambre, elle est un lieu d’incertitude où tout peut advenir. On s’y questionne, on y erre, on y va et vient dans l’appréhension du futur proche. On tend à y tourner les idées en boucle, avancer-reculer, faire volte-face. De ce fait, on y crée scénarios et histoires, liens et amitiés.

Les auteurs et autrices (Rachel Boyer, Emmanuelle Brousseau, Fidélie Camirand, Léa Doucet, Ariane Dubé-Lavigne, J. D. Kurtness, Annie Lafleur, Anne Lardeux, Luba Markovskaia, Tom Morro et Geneviève Robichaud) de ce numéro proposent des versions multiples et complémentaires  de cet espace suspendu. Pour les artistes (AENL, Olivia Boudreau, Josée Brouillard, Pascal Dufaux, Sébastien Goyette Cournoyer, Joyce Joumaa et Sarah Wendt), les espaces d’exposition et des projets mêmes deviennent des lieux hétérotopiques où sont susceptibles d’apparaître les potentialités. 

installation vidéo
29 min.
2022

À partir d’un répertoire des phobies identifiées dans le monde médial, un texte est créé à la première personne. Chacune à leur tour, les comédiennes défilent cette liste sur le ton de la confidence alors qu’elles se font conduire on ne sait où.

« J’ai peur des objets qui sont à ma droite… J’ai peur du diable… J’ai peur d’aller à l’école. »

2022 J’ai peur, Optica, Montréal

From a directory of phobias identified in the medical world, a first-person text is created. One by one, the actresses recite this list in a confessional tone as they are driven off to an unknown destination.

"I’m afraid of objects that are on my right… I’m afraid of the devil… I’m afraid of going to school."

court-métrage de fiction
12 min. 52 sec.
2023

Thomas, jeune homme de vingt ans rencontre Annick, femme d’une cinquantaine d’années qui propose un rituel étrange permettant de sublimer la colère.

Thomas, a young man of twenty, meets Annick, a woman in her fifties who offers a strange ritual meant to transform anger into something sublime.

Inclusion dans le catalogue d’exposition Archi-feministes! Art contemporain, théories féministes.

Sous la direction de :
Marie-Ève Charron, Marie-Josée Lafortune, Thérèse St-Gelais

Auteurs : Marie-Ève Charron, Philippe Dumaine, Marie-Josée Lafortune, Deirdre Logue, Allyson Mitchell, Wanda Nanibush, Johanne Sloan, Thérèse St-Gelais, Rinaldo Walcott, Giovanna Zapperi

Artistes : Sophie Bélair Clément, Rebecca Belmore, Olivia Boudreau, Marie-Claude Bouthillier, Sorel Cohen, Raphaëlle de Groot, Vera Frenkel, Andrea Geyer, Cynthia Girard-Renard, Clara Gutsche, Rashid Johnson, arkadi lavoie lachapelle, Suzy Lake, Maryse Larivière, Emmanuelle Léonard, Abdi Osman, Camal Pirbhai, Claire Savoie, Jana Sterbak, Camille Turner

Réunissant un important corpus d’œuvres réalisées entre 1970 et aujourd’hui, cette publication analyse les enjeux historiques et actuels des féminismes, en proposant des regards croisés sur la discipline de l’histoire de l’art et sa construction, maintes fois interrogées.

Archi-féministes! est le titre de l’exposition éponyme, présentée par le centre d’art contemporain OPTICA en 2011 et 2012.

Optica, Montréal, 2019.
160 p., 15,8 x 23,18 cm.
ISBN 978-2-922085-15-0
Textes en français et en anglais

court-métrage de fiction
Short film
14 min. 34 sec.
2020

Retournant à l’étang de leur enfance, deux soeurs s’abandonnent à un jeu qu’elles faisaient jadis. Portées par la beauté du paysage, leurs retrouvailles mèneront à une troublante confession.


2021 Off-courts Trouville, France

2021 Beirut international Women film festival, Liban

2021 Seattle international film festival, USA (Prix spécial son et cinématographie)

2021 Canadian film festival, Toronto, Canada

2020 Festival du nouveau cinéma, Montréal, Canada

Returning to the pond of their childhood, two sisters abandon themselves to a game they once played. Carried by the beauty of the landscape, their reunion leads to a disturbing confession.

performance
durée variable
2018

Deux personnes habitent l’espace de la galerie; l’une d’elle a les yeux bandés. Cette personne se tient debout, déambule lentement, s’oriente par le son. L’autre personne se tient derrière elle, à quelques mètres. Cette personne se fait discrète. À chaque fois que la personne aux yeux bandés se déplace, elle se déplace aussi. Au bout d’un moment, ils changent de position : l’aveugle devient voyant, le voyant devient aveugle.

2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada

2019  Buveurs de quintessence, commissaire : Caroline Andrieux, Casino du Luxembourg, Luxembourg

Two people occupy the gallery: one of them is blindfolded. This person stands up, walks slowly, orienting herself by sound. The other person stands behind, a few meters away. This person is discreet, her posture is relaxed. Every time the blindfolded person moves, she also moves. After a while, they change position: the blind redeems sight, the sighted becomes blind.

diptyque
imprimerie typographique sur papier
2018


Dans le papier, la marque répétée des lettres forme des mots illisibles. Sur chacune des feuilles, l’empreinte laissée, sorte de dégradé de gris, montre une densité différente. Après la soustraction de l’un dans l’autre, que reste-t-il? Que faut-il savoir?


2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada


On the paper, the repeated marking of the letters forms illegible words. On each sheet, the imprint forms a gray scale and shows a different density. After subtracting one from the other, what is left? What should we know?

performance
graphite sur mur
2018

Un court texte appris par cœur est recopié sur le mur de la galerie. Les phrases s’accumulent, l’une sur l’autre. En dissimulant le contenu du message, l’attention est portée sur le geste lui-même : la communication est faite d’ambivalences, de dévoilements et de retraits.


2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada

A short text is memorized and copied onto the gallery wall. The sentences accumulate, one on top of the other. By concealing the content of the message, the piece focus on the gesture itself : communication is made of unveilings and withdrawals.

installation vidéo
5 min. 48 sec.
2018

Un homme marche en forêt la nuit. Les yeux bandés, il avance avec prudence. Par moment, il s’arrête et tend l’oreille, conscient de notre présence derrière lui. Parfois, l’obscurité l’avale complètement et ne le laisse émerger que quelques secondes plus tard. Nous le suivons et nous perdons avec lui.

2024 Éteindre la nuit, commissaire : Josiane Poirier, Fondation Grantham, Canada

2021   En présence, L’Agora, Cégep du Vieux-Montréal, Canada

2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada

A man walks in the forest at night. He is blindfolded and moves cautiously. He stops and listens, aware of our presence behind him. Sometimes the darkness swallows him completely, only to let him emerge a few seconds later. We follow him and get lost with him.

installation vidéo
53 min. 30 sec.
2018

Une hautboïste est assise dans la quasi-obscurité; elle joue l’Erbarme Dich de Bach. Au bout d’un moment, elle s’arrête, comme interrompue, pour bientôt reprendre du début. Elle répétera l’œuvre plus d’une quarantaine de fois. Chaque fois, elle retranche quelques notes de plus. Ainsi, l’œuvre s’effrite peu à peu, laissant place au silence.

2021 En présence, L’Agora, Cégep du Vieux-Montréal, Canada

2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada

2017 Le retrait, commissaire : Michèle Thériault, hors les murs de la galerie Leonard et Bina Ellen, Montréal, Canada

An oboist sits in near darkness; she plays Bach’s Erbarme Dich. After a while she stops, as if interrupted, and soon starts again from the beginning. She will repeat the piece more than forty times. Each time, she omits a few more notes. Thus, the work gradually erodes away, leaving room for silence.

court-métrage de fiction
23 min. 53 sec.
2017

Une femme se réveille d’un long coma entourée de ses proches. Ayant perdu la mémoire, elle cherche à comprendre qui elle est. Dans une succession de courtes scènes, elle fera l’expérience d’un passé et d’un futur qui ne semblent plus lui appartenir. Sans mots et sans souvenirs, comment s’affranchir?

2018  Thai Short Film and Video Festival, Thailand

2018  Ankara international film festival, Turquie

2018  Rendez-vous du cinéma Québécois, Canada

2017  Festival du nouveau cinéma, Montreal, Canada

2017  Atlantic film festival, Halifax, Canada

A woman wakes up from a long coma surrounded by her loved ones. Having lost her memory, she tries to understand who she is. In a series of short scenes, she will experience a past and a future that no longer belong to her. Without words and memories, how can we free ourselves?

installation vidéo
15 min. 37 sec.
2016

Au creux de l’oreille de Sophie, les enfants déposent une histoire. Ces mots, entendus pour la première fois, traversent la comédienne pour se rendre à nous sous forme de bribes, de détails, de sensations. Entre le texte, la mémoire des enfants et celle de l’interprète, une poésie se dessine.

2016 Il faut tomber, Espace GO, Montréal, Canada

2018  Scènes et séquences, commissaire : Penelope Smart, Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Université de Moncton, Canada

In Sophie's ear, the children leave a story. These words, heard for the first time, go through the actress and are delivered in fragments, details and sensations. Between the text, the memory of the children and that of the performer, poetry emerges.

court-métrage de fiction
11 min. 2 sec.
2015

Reconduite par sa mère à un premier cours de natation, une enfant doit trouver, seule, sa place dans l’univers inconnu de la piscine. L’histoire explore la réalité extérieure et le monde intérieur de l’enfant en tant que vases communicants.


2015  Rendez-vous du cinéma Québécois, Canada

2015  Festival du nouveau cinéma, Montréal, Canada

2015  Stockholm international film festival, Suède

2015  Carrousel du Film de Rimouski, Canada
* Prix du Meilleur court-métrage canadien

2015  Toronto international film festival, Toronto, Canada

2015  Oberhausen international short film festival, Oberhausen, Allemagne

Taken by her mother to her first swimming lesson, a child must find her place, alone, in the unknown world of the pool. The story explores the external reality and the internal world of the child as communicating vessels.

Monographie publiée dans le cadre de l’exposition L’oscillation du visible : Olivia Boudreau.

Sous la direction de Michèle Thériault

Textes de Eduardo Ralickas et Christine Ross
Interview de Michèle Thériault

Août 2014
Édité par la Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia
240 p., reliure cousue collée
illustrations couleur, 25,5 x 18,5 cm

Design : Feed

Distribution :
France, Suisse, Belgique et Luxembourg : Les presses du réel
Autres pays (incluant États-Unis) : Idea Books
ISBN 978-2-920394-94-0

Bilingue

performance
durée variable
2014

Un interprète se tient debout et observe l’autre, allongé sur le sol de la galerie. Lorsqu’il est fatigué, il s’allonge pour indiquer à l’autre qu’il est temps de se lever. La durée de chaque intervalle est déterminée par les interprètes, produisant une inversion continue des rôles. L’auditoire est convié à ce rituel intime de deuil et de renaissance. Ce projet a été réalisé grâce à l’appui du Programme de soutien à la production artistique Leonard-et-Bina-Ellen.

2016  Performances, commissaire : Shaun Smith, Contemporary Art Gallery, Vancouver, Canada

2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

One performer stands to observe another lying on the gallery floor. When the standing performer is tired, he or she lies down indicating to the other to get up and stand. The period of each interval is determined by the performers. Through this ritual, this continuous inversion of roles, the viewer is conveyed in an intimate act of mourning and resurrection. This project was made possible by the Leonard & Bina Ellen Program in Support of Artistic Production.

fiction expérimentale
13 min. 30 sec.
2014

Une femme est allongée sur une table. Passant d’une situation à l’autre, elle fait l’objet d’une série d’actions et de manipulations. Mise en scène de la rupture entre le corps et l’esprit, l’œuvre s’intéresse à la représentation et au destin d’un corps de femme.

2017  Intervals, The Cinémathèque, Vancouver, Canada

2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada


A woman is lying on a table. Moving from one situation to another, she is the subject of different actions and manipulations. “Mise-en-scène” of the rupture between body and mind, the piece focuses on the representation and destiny of a woman’s body.

Une exposition et une publication développée pour Dazibao en collaboration avec France Choinière, réunissant des œuvres de :

Raymonde April, Juan Betancurth, Johanna Billing, Matthew Buckingham, Jennifer Campbell, Nancy Davenport, Bettina Hoffmann, Joseph Ismail, Patrick Jolley & Reynold Reynolds, Mazen Kerbaj, Thomas Kneubühler, Rob Kovitz, Søren Lose, Maria Marshall, Christof Migone, Gunvor Nelson, James Nizam, ONF, Anne Parisien, Paulette Phillips, William Raban, Gisela Restrepo, Ben Rivers, Jon Sasaki, Ron Terada, Chih-Chien Wang et al.

L’expositionHome Sweet Home. À propos de l’inquiétude se construit autour du motif de la maison, du «home», pour marquer l’installation de Dazibao à demeure, dans ses nouveaux espaces, mais plus encore comme expression de l’incertitude indispensable à la création, à la poursuite d’une réflexion sur l’art.

Catalogue sous la direction de France Choinière
Conception graphique : Michel Lapointe & Joanne Véronneau
2014
Bilingue, 172 pages, reproductions en couleur, reliure allemande
ISBN 978-2-922135-42-8

L’exposition eut lieu du 27 mars au 17 mai 2014 à Dazibao

fiction expérimentale
2 min. 54 sec.
2012

Deux jeunes femmes sont réveillées par le sentiment d’une présence étrangère. Attentivement, elles écoutent, comme si le moindre son pouvait faire basculer la réalité. La brèche permet de se glisser entre l’auditoire et l’écran, entre le lieu de notre imaginaire et celui de la fiction. L’oeuvre fait partie d’une collection privée.


2014  Disparition, commissaire : Eve Katinoglou, Musée de Lachine, Canada

2013  Centre culturel canadien, Paris, France

2013  Rhodes Island International Film Festival, USA

2013  Anthologie film Archives, New York, USA

2012  Museo di Roma in Trastevere, Rome, Italie

Two young women are awakened by the feeling of a foreign presence. Carefully, they listen, as if the slightest sound could turn reality upside down. The breach allows us to slip between the audience and the screen, between the place of our imagination and that of fiction. The piece is part of a private collection.

installation vidéo
9 min. 47 sec.
2012

Deux projections vidéo reconstruisent un espace intérieur. Entre lieu fermé et lieu ouvert, l’espace est hanté par la présence d’une femme et celle du spectateur.


2016  All day within the dreamy house, commissaire : Vicky Chainey-Gagnon, The Rooms, St. John’s, Canada

2013  Quand l’image rôde, commissaire : Louise Déry, Le Fresnoy, Tourcoing, France

2012  Intérieur, commissaire : Caroline Andrieux, Fonderie Darling, Montréal, Canada


Two video projections reconstruct an interior space. Between an enclosed place and an open one, the space is haunted by the presence of a woman and that of the viewer.

Inclusion dans le catalogue d’exposition La triennale québécoise 2011: Le travail qui nous attend.

Comprenant plus de 200 pages de documentation visuelle et des textes des commissaires, une première partie est consacrée à la présentation de la Triennale et des 52 artistes sélectionnés pour l’événement. Quatre auteurs réfléchissent, dans la foulée de leurs recherches, à ce qu’ils considèrent être les enjeux de l’art contemporain au Québec.

Auteur(s) :
Marie Fraser, Lesley Johnstone, Mark Lanctôt, Véronique Leblanc, François LeTourneux, Patrice Loubier, Eduardo Ralickas, Bernard Schütze, Louise Simard, Johanne Sloan

Éditions Musée d’art contemporain de Montréal
500 pages, 233 ill. 24 x 19 cm souple
Français/anglais
2011

978-2-551-25074-5

installation vidéo
20 min. 46 sec.
2011 

Dans l'espace clos d'un sauna, des corps de femmes apparaissent et disparaissent au rythme de la vapeur qui se densifie et se dissipe en alternance. Le minimalisme du récit plonge le spectateur dans la matière du temps, celle du corps et des éléments. L’oeuvre fait partie de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal.


2023  Là où je me terre, ISELP, com. : Mélanie Rainville, Bruxelles, Belgique

2021  You just hold your breath, The Plumb, com. : Laura Demers, Toronto, Canada

2012  Magnifier, commissaire : Catherine Plaisance, Natacha Clitandre, Galerie Simon Blais, Montreal, Canada

2011  La triennale québécoise, Musée d’art contemporain de Montréal, Canada

In the enclosed space of a sauna, women's bodies appear and disappear with the ebb and flow of steam, as it thickens and dissipates in turn. The minimalism of the narrative immerses the viewer in the substance of time, of the body, and of the elements. The piece is part of Montreal Contemporary Art museum collection.

Inclusion du texte Le désir de l’autre présenté lors du colloque Entre Tu et Toi, organisé par Nicole Gingras dans le cadre de la quatrième édition de la Manif d'art de Québec.

TOI/YOU La rencontre
Éditeur : Manif d’art
ISBN : 978-2-9807873-9-3
Québec, 2012
22 x 26 cm
183 pages, illustrations couleurs
Couverture rigide
Bilingue (français / anglais)

vidéo
12 min. 18 sec.
2010

Une porte entrebâillée découpe un espace lumineux jaune, une bande verticale qui traverse l’image et la divise. À l’intérieur de cette surface composée, deux enfants s’amusent. Ils nous regardent les regarder, sautent et rient. Ils font vibrer la porte, brouillant la composition de l’image. Les petits fait partie de la collection Hydro-Québec.


2023  Et dis-moi : why is the past tense always longer?, Stewart Hall, com. : Maude Hénaire, Montréal, Canada

2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2011  Le Bain et Les Petits, Neon art contemporain, Lyon, France


An open door cuts out a luminous yellow space, a vertical strip that divides the image. Inside this composed surface, two children are playing. They look at us, jump and laugh. They make the door vibrate and blur the composition of the image. Les petits is part of the Hydro-Québec collection.

vidéo
70 min. 3 sec.
2010

Un drap suspendu sèche sur une corde. À chaque souffle du vent, son soulèvement révèle la présence d’un mur de pierre juste derrière. Au fil de la séquence, l’acte de dévoiler est réduit à la relation entre ces deux surfaces, ce qui est caché et ce qui cache.

2019  Buveurs de quintessence, Casino du Luxembourg, com. : Caroline Andrieux, Luxembourg

2018  Buveurs de quintessence, Fonderie Darling, commissaire : Caroline Andrieux, Montréal, Canada

2011  Archi-féministe!, commissaire : Marie-Êve Charron, Marie-Josée Lafortune, Thérèse St-Gelais, Optica, Montreal, Canada


A sheet hangs drying on a line. With each gust of wind, its lifting reveals the presence of a stone wall just behind it. As the sequence unfolds, the act of revealing is reduced to the relationship between these two surfaces—what is hidden and what hides.

installation vidéo
23 min. 2 sec.
2009

Le cadrage révèle un homme et une femme alors qu’ils prennent un bain ensemble. À première vue figure d’intimité, la distance entre l’homme et la femme se creuse progressivement au fil du film. Ainsi, la séquence s’ouvre à toutes les fictions possibles entre un homme et une femme, dans un moment à la fois intime et orchestré. L’oeuvre fait partie de la collection du Musée des Beaux-Arts du Québec.


2013  Summertime in Paris, Parisian Laundry, Montreal, Canada

2011  Sous les projecteurs, récipiendaire du prix Pierre-Ayot, Maison de la culture Frontenac, Montreal, Canada

2010  Dans l'intervalle, B-312, Montréal, Canada


The framing reveals a man and a woman as they bathe together. At first glance a figure of intimacy, the distance between the man and the woman gradually deepens as the film progresses. Thus, the sequence opens up to all the possible fictions between a man and a woman in a moment that is both intimate and orchestrated. The piece is part of the Musée des Beaux-Arts du Québec collection.

installation vidéo
22 heures
2009

Box montre un cheval vivant à l’intérieur de son box. La caméra est fixe, et la scène est éclairée par la lumière naturelle ou plongée dans l’obscurité en son absence, la nuit. D’une durée de 22 heures, la vidéo est diffusée en continu, de jour comme de nuit, dans la galerie, révélant sans cesse de nouveaux éléments. L’impossibilité de saisir l’espace dans sa totalité, la beauté du cheval, sa puissance et l’ampleur de l’enregistrement placent le spectateur face aux limites de sa propre perception. Box fait partie de collection de la Ville de Montréal.


2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2012  Interactions, commissaire : Mélanie Rainville, Galerie Leonard et Bina Ellen, Montreal, Canada

2010  Box, Dazibao, Montréal, Canada


Box shows a horse living inside its stall. The camera is fixed, and the scene is lit by natural light or plunged into darkness in its absence at night. Lasting 22 hours, the video is shown continuously, day and night, in the gallery, constantly revealing new elements. The impossibility of grasping the space in its entirety, the horse’s beauty, its power, and the vastness of the recording confront the viewer with the limits of their own perception. Box is part of the Ville de Montreal collection.

installation vidéo
53 min. 3 sec.
2008 

Se devine dans la pénombre le bas d’un mur et des jambes, le long desquelles glisse une petite culotte. Puis, la lumière s’éteint, laissant le spectateur avec le son de ce qu’il ne voit pas. Quand la lumière s’allume à nouveau, tout a repris sa place. Le jeu recommence, identique et différent chaque fois, alternant entre ce qui est montré et ce qui est dissimulé, entre la charge symbolique de l’image et l’impossibilité pourtant de la saisir toute.


2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2010  Box, Dazibao, Montréal, Canada


In the dim light, the lower part of a wall and a pair of legs can be discerned, along which a pair of panties slips down. Then, the light goes out, leaving the viewer with only the sound of what remains unseen. When the light comes back on, everything has returned to its place. The game begins again, identical yet different each time, alternating between what is revealed and what is hidden, between the symbolic weight of the image and the impossibility of fully grasping it.

vidéo
16 min. 41 sec.
2007

Le profil d'une femme est montré alors qu'elle semble s'adresser à quelqu'un hors champs. L'absence de son maintien l'ambiguité sur la nature de son discours. Par ce silence, Your piece laisse place à ce qui est vécu par le corps plutôt qu'à la traduction par le language de cette expérience : c'est l'image d'un non-dit.


2021   En présence, L’Agora, Cégep du Vieux-Montréal, Canada

2019  L’éclatement de l’image, Musée de Rimouski, commissaire : Eve DeGarie-Lamanque, Canada

2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2008  Observations, commissaire : Nicole Gingras, SBC Gallery, Montreal, Canada


A woman’s profile is shown as she appears to be speaking to someone off-screen. The absence of sound maintains ambiguity about the nature of her speech. Through this silence, Your piece makes room for what is felt through the body rather than translated into language—it's the image of the unspoken.

installation vidéo
4h 58 min. 11 sec.
2007


Entre la représentation de la femme portant un manteau de fourrure et celle de l’animal arborant son pelage, la vidéo rend visible par sa durée une mécanique du corps, une oscillation entre être et représenter. Pendant presque cinq heures, le corps négocie la pose. Pris au piège dans cet espace de représentation, comme un lion en cage, ce sont des dizaines de poses que le corps produit.


2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2009 Galerie UQAM, Montréal, Canada


Between the representation of the woman wearing a fur coat and that of the animal displaying its coat, the video makes visible, through its duration, a bodily mechanism—an oscillation between being and representing. For nearly five hours, the body negotiates the pose. Trapped in this space of representation, like a lion in a cage, the body produces dozens of poses.

vidéo
46 min. 53 sec.
2007

Au début, l’image est une pure forme figée, un gros plan d’une pile de mouchoirs posée sur une table. Un a un, lentement, quelqu'un les retire de sorte que le motif décoratif d’un papier peint entre petit à petit dans le cadrage. Ainsi, au rythme du mouvement des mouchoirs, l'image passe d'une forme purement formelle à une autre forme purement formelle.


2014  L’oscillation du visible, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Michèle Thériault, Montreal, Canada

2010  Dans l'intervalle, B-312, Montréal, Canada


At first, the image is a pure, static form: a close-up of a stack of tissues placed on a table. One by one, slowly, someone removes them, allowing the decorative pattern of a wallpaper to gradually enter the frame. Thus, in rhythm with the movement of the tissues, the image shifts from one purely formal shape to another.

Inclusion dans le catalogue d’exposition START /STOP, une exposition en deux volets conçue par Christof Migone.

Artistes : Olivia Boudreau (Montreal), Peter Courtemanche (Vancouver), Cal Crawford (Los Angeles), Stephen Ellwood (New York), Marla Hlady (Toronto), Adrian Piper (Berlin) and Liv Strand (Oslo), Patrick Beaulieu (Montréal), Simone Jones & Lance Winn (Toronto / Wilmington, Delaware) Thérèse Mastroiacovo (Montréal), Charlemagne Palestine (New York), Samuel Roy-Bois (Vancouver), Helen Tak (Gothenburg, Sweden)

Published by the Leonard & Bina Ellen Gallery.

Edited by Christof Migone
Essays by Christof Migone, André-Louis Paré and Steve Savage

PDF version of the catalog here.
Curatorial essay, “On.Off” here.

Interventions (bookmarks) by Brian Joseph Davis, Karine Denault and Frédéric Lavoie

In English and in French

Design by FEED
152 p. ill., ISBN 978-2-920394-76-2

This publication is the result of an experiment with the notions of rythmicity, its deployments, variations and movements.

Organized over two years and with the participation of twelve artists the publication not only documents two exhibitions (Start and Stop.) but continues the examination.

performance
150 heures
2007

Salle C est une performance vidéo qui tire son nom du lieu où elle est filmée et présentée. Pendant les 150 heures complètes d’ouverture au public de l’exposition START, je me filme en continu assise dans la salle C de la Galerie Leonard & Bina Ellen. À chaque heure, je me lève pour retirer la dernière cassette enregistrée et en mettre une nouvelle dans le boitier de la caméra. Un meuble contenant les 150 cassettes agit comme un sablier de la performance au fur et à mesure que l’enregistrement avance.

2007 START, Galerie Leonard et Bina Ellen, commissaire : Cristof Migone, Montreal, Canada

Salle C is a video performance that takes its name from the place where it is filmed and presented. For the full 150 hours that the exhibition START is open to the public, I continuously film myself sitting in Room C of the Leonard & Bina Ellen Gallery. Every hour, I get up to remove the last recorded tape and insert a new one into the camera. A piece of furniture containing the 150 tapes acts like an hourglass for the performance, marking the passage of time as the recording progresses.